| BDitorial | |||||||||||
| Ami-Go | |||||||||||
| CÂDIDDININI , qu'est-ce que c'est au juste et ça vient d'où? |
Historique |
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| C’est Johanne Théroux qui a eu l’idée.
Je l’ai pas volée. Elle l’a offert… C’était lors de la journée du consortium sur l’économie sociale dans notre région. Ça se passait au Resto-Pop à Ste-Thérèse. ( C’est une belle initiative ça le resto-pop! ). Après avoir entendu parler de ce genre de projets en marche ici et ailleurs, et après un visionnement de leur DVD tellement inspirant et incitatif pour faire les choses autrement; où le réel profit est la croissance de l’être humain, rentable économiquement et faisant une différence pour la communauté… et le monde, je dirais! Il y a eu quelques tables rondes d’organisées pour discuter et « mettre sur table » les noms des compagnies actuelles connues par les participants qui font de l’économie sociale et quels sont les projet qu’on aimerait ainsi mettre de l’avant…! C’est là que ça s’est produit. Assise à la même table que moi, Johanne Théroux était pleine d’idées dont celle-ci : « Je veux qu’il y ait un festival de la bande dessinée chez nous où dans la région. La Bande dessinée québécoise n’est pas connue par les lecteurs d’ici. Mais j’ai pas le temps de l’organiser. » J’ai levé ma main: « Je vais le faire moi. » Avec son large sourire, elle a dit: « OK! » Je l’ai prévenue: « Je ne connais rien à ce monde là. Tu veux que je le fasse quand même? » « C’est encore mieux comme ça, j’aime ça du sang neuf! » (Elle n’est pas vampire, je vous assure! Elle n’a même pas une dent contre Kikece Swà!) On est allé ensemble à la remise des trophées Bédélys à la maison de la culture Frontenac, à Montréal. Il y avait des gens de tous les milieux. Bédéistes, éditeurs, promotion, groopy, fans, journalistes, photographes, vedettes, … Définitivement, j’ai eu plus envie de faire un rassemblement qu’un festival. C’est quoi le différence à part que le nom me fait moins peur? Ce sont les bédéistes qui se l’organisent à leur goûts plutôt que les gens de la promo. Puis j’ai menti sans le savoir. J’ai dit à Johanne que comme elle, j’étais une fille d’équipe. J’étais sincère. Je me voyais à ma manière avec les gens de Promo 9e Art, les éditeurs d’ici,… etc. Je me suis retrouvée avec une quinzaine de bédéistes non-édités de la région. Ils sont extraordinaires, inspirés, inspirants, de tous âges, de tous genres, de toute beauté! Je n’aurais pu imaginé meilleure équipe. Je suis privilégiée. Une voix rapide sur un chemin de générosité et de confiance qui a continué avec le local fourni par la bibliothécaire Carole Trépanier,de Rosemère. Ça a amené la rencontre de la journaliste Claudine Mainville. Sa première page dans le journal le Courrier rejoint d’autres gens inspirés par le projet dont les bédéistes eux-mêmes, Mme Magnin de Blainville et la recherchiste Manon Dubois du Canal Vox qui nous propose une entrevue télévisée. Dans la même foulée, la bibliothécaire de Ste-Thérèse, Nicole Bouchard, nous avait invité. On a donc utilisé son invitation pour tourner le reportage enregistré pour l’émission Vox Tribune. Quel plaisir que ce parcours de sept semaines! Car, il me fait plaisir de vous l’annoncer, ceci mène Câdiddinii à un groupe de bédéistes de la Gaspésie! Du sang neuf jusqu’en Gaspésie! Je ne vous ai pas tout dit de Câdiddinini… ils sont à créer un fanzine… ils entrevoient un après-rassemblement… et il reste encore quelques semaines avant le rassemblement de la fin mai! Vous venez au rassemblement? Vous êtes les bienvenus, auteurs, illustrateurs, bédéistes, photographes, journalistes, lecteurs, fans de la BD, vampires, héros, etc. … ! ? Merci aussi à Karim St-Pierre, Francis Hervieux et Denis Giguère. Vous faites tous une belle différence pour ce rassemblement. Merci de votre présence. Joanne LafondAu risque de me répéter, je suis privilégiée. |
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